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| Ni tout à fait le même ni tout à fait un autre |
Nous avons tous eu envie de changer d'emploi, à un moment ou à un autre. Souvent tout simplement par lassitude ou par besoin de nouveauté. Or ce n'est pas toujours possible pour de nombreuses raisons plus ou moins valables : absence de moyens financiers, contraintes familiales, faible expérience et j'en passe.
Il me semble que nous pouvons alors envisager deux solutions. La première : changer un autre aspect de notre vie comme pratiquer un nouveau sport, s'engager dans une association, voyager, reprendre des études... Je suis persuadée que tout est question d'équilibre. Si nous ne trouvons pas de satisfaction dans notre vie professionnelle, essayons d'en trouver dans d'autres domaines pour compenser. Notre travail se rapproche alors plutôt d'une activité alimentaire qui nous permet de faire ce qui nous plaît à côté !
Deuxième solution qui est mon propos aujourd'hui : essayons de faire la même chose autrement !
Je m'explique : à défaut de révolution, pourquoi ne pas introduire un peu de nouveauté dans notre quotidien professionnel ou exercer celui-ci dans un contexte différent. C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que j'anime des ateliers, pour ma part. Je continue à accompagner des demandeurs d'emploi mais en leur apportant d'autres réponses qu'en entretien individuel. Nous quittons le face-à-face pour le collectif avec tout l'aspect stimulant de ce dernier, pour les participants comme pour moi ! Nous approfondissons un thème pourtant déjà connu en l'enrichissant et en le précisant. Dans ce cas, je crée et/ou anime des ateliers sur des sujets qui m'intéressent, bien sûr (transfert de compétences, formation, techniques de recherche d'emploi), mais en revisitant et en abordant sous un angle différent des questions au fond récurrentes.
De même, être formatrice pour des collègues m'oblige à passer de l'autre côté du miroir. En apportant à mes pairs (je l'espère du moins !), je m'apporte à moi-même et j'affine ma propre pratique.
Autre déclinaison possible : changer de public. Ainsi, je réfléchis à un club seniors (je vous en reparlerai), un bon moyen de reprendre des problématiques largement débattues mais en les adaptant aux plus de 50 ans. Je me tourne également vers les moins de 26 ans grâce à mon bénévolat auprès d'une association qui s'occupe de jeunes issus de la diversité.
Nouvelle gageure à la rentrée : aider des étudiants en deuxième année de licence à définir un projet professionnel. Je reste toujours dans mon domaine de compétences tout en changeant encore d'environnement. Cette fois, je serai dans un cadre universitaire avec des objectifs qui se rapprochent de l'orientation scolaire.
Bref, je fais le même métier mais je change de cadre. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre...
Ce genre de transformation peut vous paraître anodin mais je vous assure qu'il bouleverse notre train-train et redonne du sens à notre activité de tous les jours. Cela suffit souvent à relancer une vie professionnelle qui s'étiolait jusque là.
Et vous, qu'est-ce que vous pourriez modifier dans votre travail ?
Il me semble que nous pouvons alors envisager deux solutions. La première : changer un autre aspect de notre vie comme pratiquer un nouveau sport, s'engager dans une association, voyager, reprendre des études... Je suis persuadée que tout est question d'équilibre. Si nous ne trouvons pas de satisfaction dans notre vie professionnelle, essayons d'en trouver dans d'autres domaines pour compenser. Notre travail se rapproche alors plutôt d'une activité alimentaire qui nous permet de faire ce qui nous plaît à côté !
Deuxième solution qui est mon propos aujourd'hui : essayons de faire la même chose autrement !
Je m'explique : à défaut de révolution, pourquoi ne pas introduire un peu de nouveauté dans notre quotidien professionnel ou exercer celui-ci dans un contexte différent. C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que j'anime des ateliers, pour ma part. Je continue à accompagner des demandeurs d'emploi mais en leur apportant d'autres réponses qu'en entretien individuel. Nous quittons le face-à-face pour le collectif avec tout l'aspect stimulant de ce dernier, pour les participants comme pour moi ! Nous approfondissons un thème pourtant déjà connu en l'enrichissant et en le précisant. Dans ce cas, je crée et/ou anime des ateliers sur des sujets qui m'intéressent, bien sûr (transfert de compétences, formation, techniques de recherche d'emploi), mais en revisitant et en abordant sous un angle différent des questions au fond récurrentes.
De même, être formatrice pour des collègues m'oblige à passer de l'autre côté du miroir. En apportant à mes pairs (je l'espère du moins !), je m'apporte à moi-même et j'affine ma propre pratique.
Autre déclinaison possible : changer de public. Ainsi, je réfléchis à un club seniors (je vous en reparlerai), un bon moyen de reprendre des problématiques largement débattues mais en les adaptant aux plus de 50 ans. Je me tourne également vers les moins de 26 ans grâce à mon bénévolat auprès d'une association qui s'occupe de jeunes issus de la diversité.
Nouvelle gageure à la rentrée : aider des étudiants en deuxième année de licence à définir un projet professionnel. Je reste toujours dans mon domaine de compétences tout en changeant encore d'environnement. Cette fois, je serai dans un cadre universitaire avec des objectifs qui se rapprochent de l'orientation scolaire.
Bref, je fais le même métier mais je change de cadre. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre...
Ce genre de transformation peut vous paraître anodin mais je vous assure qu'il bouleverse notre train-train et redonne du sens à notre activité de tous les jours. Cela suffit souvent à relancer une vie professionnelle qui s'étiolait jusque là.
Et vous, qu'est-ce que vous pourriez modifier dans votre travail ?
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