Mettre toutes les chances de son côté |
Je croise souvent des gens intéressés par un reconversion dans la fonction publique. Pour des raisons diverses : parce que l'emploi y est stable, parce que certains métiers n'existent que dans ce domaine ou même parce que ces personnes ont envie de servir et de se mettre à la disposition du collectif (si, si : il y en a !). Rarement pour le salaire, j'en conviens, encore que, par les temps qui courent, les salaires du privé ne soient plus aussi attractifs qu'autrefois.
En outre, avec 5,3 millions de salariés, l'administration offre de nombreuses opportunités (sans forcément passer par la case « concours » d'ailleurs : un agent territorial sur cinq est non titulaire).
Vous y songez peut-être vous aussi et pourquoi pas ? Dans ce cas, voici cinq astuces pour augmenter vos chances de réussite.
- Ne vous contentez pas seulement des concours : un concours est une solution alternative avec des milliers d'appelés et peu d'élus (quelques dizaines de postes dans le meilleur des cas !) ! Vos possibilités de succès sont donc assez faibles et vous devez vous préparez dès le départ à le repasser, plusieurs fois si nécessaire. Pour autant, "faibles" ne signifie pas "nulles". J'ai moi-même réussi du premier coup deux concours et ai été admissible au 3e. Tout est possible ! Mais prévoyez un autre projet professionnel en parallèle ou continuez votre activité actuelle. Rien ne vous empêche de travailler tout en révisant votre concours.
- Là, comme ailleurs, faites une enquête métier ! Un concours demande beaucoup d'énergie et d'investissement personnel en temps et en travail. Autant ne pas vous tromper et connaître à l'avance les tâches vraiment réalisées une fois en poste, le salaire, les conditions de travail (si vous avez déjà une longue carrière dans le privé, il ne sera pas toujours simple de vous adapter à un mode hiérarchique plutôt rigide !), les possibilités d'évolution et sous quels délais,...
- Renseignez-vous sur les modalités : les inscriptions se déroulent souvent bien en amont et certains concours n'ont pas lieu tous les ans. En outre, le processus d'écrit suivi d'un oral peut durer plusieurs mois. Autant de délais à prendre en compte. Vous trouverez tous les renseignement utiles sur des sites comme Vocation Fonctionnaire ou emploipublic.fr. Bon à savoir : les conditions d'âge ont été supprimées depuis le 1er novembre 2005, sauf en de rares exceptions.
- Préparez-vous : un concours ne s'improvise pas ! Vous trouverez nombre d'ouvrages dans les bibliothèques municipales, notamment sur la note de synthèse ou les épreuves de culture générale. Mais la meilleure préparation repose sur les annales des concours précédents. Si vous ne trouvez pas de livres les recensant (avec corrigés de préférence !), vous pouvez essayer de les demander au service du concours concerné : certains fournissent les épreuves des 2 ou 3 dernières années. Bref, trois conseils : du travail, du travail et encore du travail...
- Passez des concours d'un niveau d'études inférieur au vôtre. Par exemple, si vous avez un bac + 5 et pouvez prétendre aux concours de catégorie A, ne méprisez pas les concours de catégorie B. Pour mémoire, la catégorie A est accessible aux bac +3 et plus, la catégorie B aux bac/bac +3 et la catégorie C aux non-diplômés. Pensez à vous inscrire à plusieurs concours dans le même domaine quand c'est possible : vous rentabiliserez ainsi votre préparation.
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