Par Viadeo, j'ai découvert un billet de l'APEC sur les " Conseils pour bâtir efficacement son projet d’évolution en interne ". Bien que plutôt consacré au meilleur moyen de changer de poste, cet article me rappelle qu'une telle stratégie passe aussi par une montée en compétences, voire une formation, qui se prépare souvent bien en amont du moment fatidique où vous allez présenter votre projet de carrière à votre supérieur hiérarchique.
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| Une évolution en interne passe souvent par une montée en compétences |
Cependant, pris(e) par les exigences de la production ou les impératifs des objectifs commerciaux, vous oubliez la plupart du temps d'acquérir et/ou d'actualiser les compétences qui favoriseraient votre développement professionnel. Vous vivotez sur les acquis de votre formation initiale - quand ils existent - et, lorsque vous souhaitez progresser d'au moins un niveau de qualification, vous vous trouvez vite démuni(e).
Pour peu que votre entreprise reste en marge du progrès, notamment technologique, vous en arrivez même à mettre en péril votre employabilité. Si, d'aventure, vous perdez votre emploi, rebondir devient encore plus compliqué !
Voici donc 5 idées qui vous aideront à être proactif(ve) et à devenir l'artisan de votre propre destin !
Pour peu que votre entreprise reste en marge du progrès, notamment technologique, vous en arrivez même à mettre en péril votre employabilité. Si, d'aventure, vous perdez votre emploi, rebondir devient encore plus compliqué !
Voici donc 5 idées qui vous aideront à être proactif(ve) et à devenir l'artisan de votre propre destin !
Idée n° 1 : Vous plonger dans le catalogue de formation de votre entreprise
" La formation professionnelle du salarié est la première richesse de l’entreprise ", comme l'a rappelé à l'époque Michel SAPIN, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Plongez-vous donc dans le plan de formation de la vôtre. Les actions dispensées dans ce cadre dépendent d'abord de la stratégie et des besoins de l’entreprise. Elles visent bien souvent des actions d’adaptation au poste de travail ou liées à l’évolution ou au maintien dans l’emploi (formation de l’ensemble des salariés à l’accueil des clients ou à l’utilisation d’un nouveau logiciel ou à l’utilisation d’une nouvelle plate-forme téléphonique, etc., etc.).
Demandez à suivre ces formations à moins qu'elles ne vous soient directement proposées : cela convaincra votre hiérarchie que vous êtes à même de remplir correctement vos missions actuelles et que vous êtes prêt(e) à évoluer vers d’autres postes.
D'autres actions vous permettent le cas échéant de développer de nouvelles compétences afin d’acquérir une qualification supérieure : par exemple, suivre une formation au management si vous devez être promu(e) responsable d’équipe ou passer un diplôme d’ingénieur si vous êtes technicien(ne).
Demandez à suivre ces formations à moins qu'elles ne vous soient directement proposées : cela convaincra votre hiérarchie que vous êtes à même de remplir correctement vos missions actuelles et que vous êtes prêt(e) à évoluer vers d’autres postes.
D'autres actions vous permettent le cas échéant de développer de nouvelles compétences afin d’acquérir une qualification supérieure : par exemple, suivre une formation au management si vous devez être promu(e) responsable d’équipe ou passer un diplôme d’ingénieur si vous êtes technicien(ne).
Vous ne trouvez pas ce dont vous avez besoin ou envie ? Profitez de votre EPA (entretien professionnel annuel). Celui-ci permet de recueillir les souhaits des salariés et d'envisager de nouvelles actions non prévues jusque là. Vous pourrez suggérer la vôtre.
Idée n° 2 : Vous lancer dans un CIF
Pourquoi ne pas envisager aussi un CIF (congé individuel de formation). Le CIF permet à tout travailleur(se), quels que soient l’effectif de l’entreprise et la nature de son contrat de
travail, de suivre
à son initiative et à titre individuel, des actions de formation, indépendamment
de sa participation à celles intégrées dans le plan de formation de
l’entreprise. En général, le(la) salarié(e) continue à être rémunéré(e) pendant cette période.
La principale condition touche à l'ancienneté : 24 mois consécutifs ou non en tant que salarié dont 12 mois dans l’entreprise (36 mois dans les entreprises artisanales de moins de 10 salariés). Il existe même des CIF-CDD, accessibles à partir de 4 mois en CDD dans l'année.
L'employeur ne peut pas vous le refuser : au pire, il peut vous demander de le reporter, pour des raisons de service notamment.
Pour plus de précisions et des informations de premier niveau sur les modalités, les conditions à remplir, le financement, vous pouvez consulter, entre autres, le site du FONGECIF Ile de France (même si votre société ne dépend pas de cet organisme).
Attention toutefois ! C'est une démarche longue... Ne vous y prenez pas au dernier moment !
La principale condition touche à l'ancienneté : 24 mois consécutifs ou non en tant que salarié dont 12 mois dans l’entreprise (36 mois dans les entreprises artisanales de moins de 10 salariés). Il existe même des CIF-CDD, accessibles à partir de 4 mois en CDD dans l'année.
L'employeur ne peut pas vous le refuser : au pire, il peut vous demander de le reporter, pour des raisons de service notamment.
Pour plus de précisions et des informations de premier niveau sur les modalités, les conditions à remplir, le financement, vous pouvez consulter, entre autres, le site du FONGECIF Ile de France (même si votre société ne dépend pas de cet organisme).
Attention toutefois ! C'est une démarche longue... Ne vous y prenez pas au dernier moment !
Idée n° 3 : Utiliser votre DIF (bientôt votre CPF)
Trop de gens n'utilisent pas leur DIF (droit individuel à la formation) comme je l'ai déjà déploré dans ce blog. Regardez sur votre bulletin de salaire de combien d'heures vous disposez, en sachant que le total ne dépasse pas 120 heures (150 heures bientôt dans le cadre du CPF ou compte personnel de formation).
Bien sûr, vous devrez opter pour une formation en rapport avec votre activité mais cela ouvre des possibilités.
J'ai moi-même utilisé mon DIF deux fois déjà, pour des formations d'une semaine chacune, la première en analyse transactionnelle, la seconde en bilan de compétences. Ces deux compléments de ma licence de psychologie m'apportent un véritable plus dans mon métier. Cependant, je n'aurai pas pu les envisager si je n'avais pas utilisé mon DIF pour les financer.
Bien sûr, vous devrez opter pour une formation en rapport avec votre activité mais cela ouvre des possibilités.
J'ai moi-même utilisé mon DIF deux fois déjà, pour des formations d'une semaine chacune, la première en analyse transactionnelle, la seconde en bilan de compétences. Ces deux compléments de ma licence de psychologie m'apportent un véritable plus dans mon métier. Cependant, je n'aurai pas pu les envisager si je n'avais pas utilisé mon DIF pour les financer.
Idée n° 4 : Préparer une VAE
J'ai récemment abordé le sujet de la VAE (validation des acquis de l'expérience). Encore un dispositif qui est sous-utilisé et c'est dommage ! En dépit des difficultés (certes non négligeables) de la démarche, si vous avez trois ans d'expérience, si vous êtes super-motivé(e) et si vous pouvez dégager du temps libre sur vos loisirs notamment !), cela vaut la peine de tenter votre chance.
En effet, grâce au diplôme ainsi obtenu, vous capitaliserez vos acquis et obtiendrez une représentation plus fidèle de votre véritable niveau. Cette certification peut s'avérer aussi un précieux sésame pour accéder aux postes plus élevés auxquels vous aspirez.
Là aussi, la démarche prend du temps : raison de plus pour y songer pendant que vous êtes en poste et pas une fois au chômage !
Idée n° 5 : Vous former par vous-même
Rien n'est possible en interne dans l'immédiat pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, réelles ou supposées ? Essayez au moins de vous remettre à niveau (si nécessaire) ou de maintenir l'actuel ou de progresser grâce à vos lectures, entre autres.
Songez aux cours de la mairie ou à des cours à distance (j'ai obtenu ma licence de psychologie ainsi à Paris VIII), voire à des formations autofinancées, si vous le pouvez (rapprochez-vous de votre comité d'entreprise quand il existe : il peut parfois vous aider).
Vous pensez manquer de temps ? Certaines formations n'ont lieu que le samedi ou le soir ou sur quelques jours à prendre pendant vos vacances (il faut savoir ce qu'on veut !).
N'attendez pas le dernier moment ! Entretenez-vous tout au long de votre parcours professionnel. Si votre entreprise vous aide, tant mieux. Sinon, prenez les choses en main : il s'agit de votre carrière et de votre vie après tout !
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