Explorer les possibles |
Les quatre modules de l’atelier observent une progression chronologique
sur le mode préconisé par l’Activation du Développement Vocationnel et
Personnel (ADVP), méthode canadienne d'orientation et
d'insertion élaborée dans les années 70. Elle consiste à explorer au départ toute l'information disponible, en tenant compte de soi et de son environnement, sans se censurer. Ensuite, on formule des hypothèses de projet puis on choisit celui qui nous convient avant de mettre en place des moyens d'action.
Tout commence donc avec l’exploration des possibles. Pour mieux l’appréhender, j’utilise un questionnaire que j’envoie avant le début de l’atelier afin de permettre aux participants de s’interroger sur la notion même de travail, sur ce qu’ils en attendent et sur les conditions dans lesquelles ils souhaitent l’exercer.
Tout commence donc avec l’exploration des possibles. Pour mieux l’appréhender, j’utilise un questionnaire que j’envoie avant le début de l’atelier afin de permettre aux participants de s’interroger sur la notion même de travail, sur ce qu’ils en attendent et sur les conditions dans lesquelles ils souhaitent l’exercer.
Cette réflexion préalable est ensuite relayée dans le premier atelier par un exercice basé sur le photo-langage et le collage. Par groupes de 3 ou 4, les participants composent sur une grande feuille de paperboard, à partir de photos découpées dans des magazines, un tableau commun à chaque groupe sur le thème : « Que représente pour vous le travail ? ».
J’ai hésité à introduire ce type d’exercice auprès d’un
public adulte. Mais, au départ, je travaillais avec des demandeurs d’emploi issus
de la communication et du graphisme. S’exprimer par l’image leur semblait
assez naturel et l’activité a eu beaucoup de succès. Petit à petit je l’ai
utilisée pour d’autres publics, cadres ou non-cadres, avec toujours des retours
positifs.
Les personnes expriment parfois des visions très pessimistes du travail considéré comme oppressif, source de conflits. Il est exprimé alors par des images de guerre ou de repli sur soi. Ou, au contraire, le ressenti se révèle résolument optimiste. Le travail est ainsi considéré comme source de bien-être, voire d’épanouissement avec des collages d'images positives qui se dirigent vers le haut.
J’invite alors les personnes présentes à mettre en relation leurs
compositions et la pyramide des besoins de Maslow.
La plupart du temps, nous constatons que les différents types de
besoins - physiologiques, matériels, sociaux, intellectuels - sont représentés dans les différents tableaux et sont ressentis par tous
Questionnaire et collage permettent de mieux s’approprier, à la fois par des mots et par des symboles, les différents besoins qui s’expriment à travers le travail.
Nous explorons aussi les conditions de travail acceptées ou
refusées par les uns et les autres car il est important de savoir ce qu’on veut mais aussi ce qu’on ne
veut pas.
Nous finissons en général par les métiers rêvés, ceux que
les participants souhaitaient faire quand ils étaient très jeunes. Ils
symbolisent leurs aspirations et les valeurs qu’ils ont envie de retrouver dans
la vie professionnelle.
Vous pouvez vous aussi mener cette réflexion de fond par vous même. Elle vous permettra de clarifier le cadre dans lequel vous souhaitez évoluer avant d'en venir à ce que vous savez faire. Mais c'est le sujet de l'atelier suivant... et de mon prochain article !
Vous pouvez vous aussi mener cette réflexion de fond par vous même. Elle vous permettra de clarifier le cadre dans lequel vous souhaitez évoluer avant d'en venir à ce que vous savez faire. Mais c'est le sujet de l'atelier suivant... et de mon prochain article !
Je trouve cet atelier très intéressant et pense m'en inspirer pour mes jeunes en orientation, si vous me le permettez...
RépondreSupprimerA bientôt.
Emilie
Bonjour Emilie, Merci de votre intérêt. N'hésitez pas à puiser des idées : l'article est fait pour cela. Cordialement. Dominique
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