Le patchwork de vos croyances |
Nous sommes tous dotés d'un "concept de soi", c'est-à-dire d'une certaine perception de nous-même et de croyances sur nous, du genre : "Je suis quelqu'un de réservé", "En général, j'ai de la chance" ou, plus limitant, "A mon âge, je ne peux plus trouver d'emploi".
Vous avez tout intérêt, bien sûr, à repérer vos propres croyances car elles influencent votre manière de vous voir et de vous comporter, pour le meilleur comme pour le pire.
Identifiez ainsi ce que vous êtes et serez toujours, ce que vous pouvez devenir, ce que nous n'êtes pas et ne serez jamais tout en tenant compte de vos désirs profonds.
Pour mieux y parvenir, voici six dimensions que vous pouvez explorer tout seul :
Identifiez ainsi ce que vous êtes et serez toujours, ce que vous pouvez devenir, ce que nous n'êtes pas et ne serez jamais tout en tenant compte de vos désirs profonds.
Pour mieux y parvenir, voici six dimensions que vous pouvez explorer tout seul :
- Votre croyance centrale : elle repose sur ce que vous êtes vraiment et dont vous êtes fier, content. Cela peut être un statut, une qualité en phase avec vos valeurs ("Je suis quelqu'un de fiable", "J'ai un très bon relationnel",...).
- Vos potentialités : ce qui vous parait réalisable et que vous avez très envie de devenir (par exemple, "En travaillant sur moi, je peux me montrer plus tolérant").
- Votre limitation : ce que vous aimeriez bien être mais que vous ne pensez pas pouvoir atteindre ("J'aimerais être un artiste mais je sais que je n'en ai pas vraiment le talent").
- Votre frontière : ce que vous n'êtes pas et refusez absolument d'être ("Je ne suis pas carriériste et je n'aime pas ceux qui le sont").
- Votre point faible : vous pourriez être quelque chose mais n'en avez pas envie ("Je pourrais être plus communicatif mais j'aime bien conserver une certaine réserve").
- Votre ombre : ce que vous êtes mais que vous n'aimez pas, ce que vous n'acceptez pas chez vous ( vos désirs et/ou émotions incompatibles avec les normes sociale et/ou votre personnalité idéale : "J'ose rarement exprimer mes opinions franchement", "M'occuper des problèmes des autres m'ennuie au fond").
Petite astuce : essayez de trouver des métaphores plutôt des des explications littérales. Par exemple, pour la limitation : "Je suis plus un peintre du dimanche qu'un Picasso" !
A vous maintenant. Vous verrez comme, à la fin de l'exercice, vous en saurez beaucoup plus sur vous !
A vous maintenant. Vous verrez comme, à la fin de l'exercice, vous en saurez beaucoup plus sur vous !
Dominique, dans cet exercice que vous proposez et que vous avez formulé parfaitement avec une règle du jeu claire et facilement applicable, je trouve ce que je conçois comme un concept clé et un processus riche de recherche sur soi (et pourquoi pas d’évolution personnelle).
RépondreSupprimerLe concept me semble recouvrir celui de l’Image de Soi. Celle que l’on a en filigrane dans l’esprit et qui peut recouper celle que d’autres se font de nous, ou qui peut en différer. Dans ce dernier cas l’examen de l’écart de perception entre les autres et soi est une source alimentant le « Connais-toi toi-même » des anciens grecs. Comme on le voit clairement dans ce que vous présentez, cette image est composée de croyances (d’où l’intérêt de consulter les articles qui s’y relatent).
La règle du jeu est sœur de celle du fameux portrait chinois ou du questionnaire de Proust (On les trouve facilement sur Internet si on ne les connait pas). C’est donc dire si cette recherche sur le « Concept de Soi », exercice éminemment sérieux, peut être conduit sous une forme ludique et facilitante, imaginative, seul(e), mais plus profitablement avec quelqu’un(e) avec qui on communique bien, ou un(e) professionnel(le), chargé(e) du feed-back neutre et objectif.
L’astuce proposée, commencer par des métaphores, me paraît être une exigence incontournable (elle évite le piège des rationalisations, des justifications et des idéalisations). Il s’agit, ensuite, de poursuivre avec la recherche du sens qu’ont ces métaphores pour chacun.
Raconter une histoire en dix lignes au plus mettant en jeu les différentes facettes-métaphores permet de s’approprier cette image et les pistes de changement qu’elle va inévitablement suggérer. Cette histoire peut-être, pourquoi pas, la base d’un de ces « Pitch » de présentation personnelle de type storytelling de une minute.